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Tunis : Le projet « Porte de la Méditerranée » serait-il sorti des cartons ? Sama Dubaï réaffirme ses engagements en Tunisie

Sama Dubaï a foi dans le marché tunisien. C’est cette filiale de Dubai Holding, leader de la région MENA dans les projets de développement qui vient de le réaffirmer redonnant espoir et probablement vie à son mégaprojet en Tunisie « Porte de la Méditerranée » rangé dans les cartons depuis plusieurs années. Un communiqué rendu public, jeudi, souligne que « le groupe Sama Dubaï demeure totalement engagé dans ses investissements en Tunisie », mettant l’accent sur « l’importance du projet Porte de la Méditerranée dans la relance du secteur touristique et l’attraction des investissements étrangers outre la création de nombreuses opportunités d’emploi au bénéfice des Tunisiens ».

Sama Dubai a cependant affirmé qu’un projet de cette envergure requiert une révision des plans financiers autant qu’un minutieux examen de la situation préalablement au démarrage de son exécution.

Le Groupe répondait dans ce communiqué aux déclarations du secrétaire d’Etat tunisien, Anis Ghédira qui avait indiqué le 27 avril dernier que des négociations seront engagées avec Sama Dubaï afin de l’amener à respecter ses engagements et poursuivre les travaux d’aménagement et de construction. A défaut, avait-il averti, « nous allons explorer d’autres pistes, dont la cession du projet au profit de l’Etat tunisien », sans omettre de souligner que déjà, « d’autres investisseurs privés ont exprimé leur intérêt à investir dans ce projet ». « Il est inadmissible de ne pas tirer profit de ce patrimoine foncier de la Tunisie, dont la valeur est passée de 15 milliards de dinars en 2008 à 25 milliards de dinars actuellement (aux prix courants) », a-t-il précisé à la presse. Lui emboîtant le pas, le PDG de la Société d’Etudes et de Promotion de Tunis Sud (SEPTS),Moncef Sliti, a fait savoir que le projet « Porte de la Méditerranée », une fois réalisé, permettra d’assurer une extension à la capitale et de l’animer davantage, surtout avec la mise en place d’un port de plaisance d’une capacité de 1300 à 1500 bateaux, sachant que le projet prévoit la création de 150 à 200 mille nouveaux emplois et l’aménagement de nouvelles zones résidentielles d’une capacité d’accueil d’environ 200 mille habitants.

Visiblement, le coup de semonce du secrétaire d’Etat tunisien n’a pas été un pétard mouillé, et il y a lieu de se demander pourquoi les autorités tunisiennes ont longtemps pris le parti, au mieux, de laisser les choses en l’état, au pire, de se morfondre dans une situation d’expectative dont il est difficile de comprendre les raisons alors que semblable projet pourrait bouleverser la donne immobilière de la capitale et procurer de l’emploi à des dizaines de milliers de Tunisiens, essentiellement parmi les diplômés de l’enseignement supérieur.

D’autant que la “Porte de la Méditerranée” n’est pas un projet immobilier classique mais un méga projet intégré qui comporte plusieurs composantes à vocation économique (services…) et touristique (tourisme de santé, d’affaires et de congrès) et aura pour mission de contribuer à rapprocher la Tunisie du degré de développement atteint par les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Le début de la construction était prévu pour fin 2008 et les travaux devraient s’étaler sur une période de 10 à 15 années. Parmi les composants du projet, il y a des zones commerciales d’un type nouveau, des galeries marchandes, un centre dédié à la technologie de l’information, des espaces culturels et des infrastructures sportives, médicales et des centres communautaires. En outre, la Porte de la Méditerranée construira le premier palais des congrès en Tunisie avec pour objectif de développer le tourisme de congrès (réunions, conférences et manifestations). Surtout, la «Porte de la Méditerranée» devrait ouvrir de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi et créer des niches de formation professionnelle et de transfert technologique en attirant de nouveaux secteurs de services en Tunisie. Le projet servira ainsi de plaque tournante pour les sociétés de services et de technologies de l’information qui viendront à la recherche de sa main-d’œuvre qualifiée et formée. Il permettra de surcroît l’arrivée de nouvelles entreprises en Tunisie. Au demeurant, la priorité devrait être accordée notamment à la main-d’œuvre et aux compétences tunisiennes.

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