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Tunis : Les capitaux français veulent moins d’autorisations et plus de transparence

«Plus d’efficacité, moins d’autorisations, simplification des procédures administratives et davantage de transparence » telles sont les attentes des chefs d’entreprises françaises, installés en Tunisie.

Intervenant à une table ronde organisée à l’occasion de la 1ère édition du forum de partenariat France-Tunisie, (les 9 et 10 juin à Gammarth), l’avocate Maya Boureghda, a indiqué que la Tunisie dispose d’un potentiel pour attirer l’investisseur français, notamment en termes d’emplacement géographique favorable et de rapprochement des cadres juridiques entre les deux pays, tout en soulignant des défaillances pour ce qui est de l’accès à l’information, qui « demeure un dossier compliqué ».

Pour Claire Davis, représentante de la Banque ODDO en Tunisie, son expérience qui remonte à 2009, est un succès, sauf qu’aujourd’hui, il est impératif de réexaminer les procédures administratives et de réduire les listes des autorisations requises à la faveur des nouvelles réformes que la Tunisie compte introduire. «Au début, nous avons a commencé avec une équipe de recherche financière de quatre personnes. Aujourd’hui, notre équipe compte 80 personnes qualifiées et compétentes», s’est réjouie, Davis.

Pour Arnaud Boulard, directeur de la société BIC installée en Tunisie depuis 2012, l’expérience de son entreprise est également un succès, précisant que BIC compte investir davantage en Tunisie, en installant une autre usine dans la zone industrielle de Bizerte, moyennant une enveloppe de 20 millions d’Euros (près de 43,7 milllions d’euros). «En outre, la Tunisie constitue pour notre société, une plateforme d’exportation pour toute l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Est et le Moyen-Orient », a-il précisé.

La France est le 1er premier fournisseur de la Tunisie, laquelle est le 24ème fournisseur de la France. Les investissements français en Tunisie se répartissent à raison de 40% dans les services, 8% dans l’agriculture et 52% dans l’industrie.

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