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Tunis-Menaces sur des candidats à la présidentielle : Les forces sécuritaires à pied d’œuvre

Depuis le démarrage des élections législatives et à l’approche des élections présidentielles prévues le 23 novembre2014, les autorités tunisiennes ont mis au point une stratégie sécuritaire globale et bien déterminée afin de faire réussir le processus électoral et protéger les citoyens ainsi que tous les candidats à la présidentielle contre toute menace terroriste. Ces efforts sont déployés dans la foulée des opérations terroristes à la veille du scrutin législatif, mais surtout des menaces proférées par des jihadistes appartenant au mouvement « Katibet Ibn Nafaa » et « Ansar Al Charia » à travers des vidéos et des communiqués diffusés sur les réseaux sociaux, d’assassiner des agents de sécurité, de l’armée et des personnalités politiques connues.

BCE, la personnalité politique la plus visée par les terroristes

Selon des informations rapportées par les différents médias , le leader du mouvement Nidaa Tounès, Béji Caid Essbsi, figure parmi les personnalités politiques les plus visées par les tentatives d’assassinat planifiées par des groupes terroristes extrémistes. De nombreuses opérations à encontre du BCE ont été déjouées, à maintes reprises, et ce suite aux efforts menés par les forces de sécurité et aux aveux des terroristes arrêtés.

Egalement, Hachemi Hamdi , Mondher Zenaidi , Kamel Morjane , Slim Riahi sont menacés de plans d’assassinat. C’est dans ce contexte que les services sécuritaires ont informé les personnalités politiques concernées par ces menaces, afin qu’elles prennent les précautions nécessaires lors de leurs déplacements.

Des campagnes sécuritaires et des opérations de ratissage dans les zones montagneuses

Depuis quelques mois, les institutions sécuritaires et militaires sont mobilisées pour assurer la sécurité dans les zones sensibles telles que le mont Chaambi, à proximité de la frontière avec l’Algérie tout en menant de vastes opérations de ratissage, visant la détection des groupes terroristes. Cette intense vigilance s’est remarquablement renforcée surtout avec l’approche des élections présidentielles 23 novembre 2014. Dans cette optique, l’Etat tunisien avait, à la veille des élections, décrété la fermeture de la frontière avec la Libye pour éviter toute perturbation du scrutin.

D’après Mokhtar Ben Nasr, président du Centre tunisien des études de la sécurité, le ministère de la Défense et de l’Intérieur ont toujours préparé une feuille de route stratégique pour faire face à toutes les formes de menaces .Selon lui, les préparatifs vont bon train depuis un bon moment et les élections présidentielles seront sans doute un succès.

A noter que le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a récemment déclaré qu’il existe de sérieuses menaces terroristes à l’ouest du pays sur les frontières avec l’Algérie notamment dans les régions de Jendouba, du Kef et de Kasserine. A cet effet, les agents de forces œuvrent davantage à protéger le pays et à la protection du prochain scrutin présidentiel.

N.B.T

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