AccueilChiffreTunis :ODC : Assainir le marché et protéger le pouvoir d’achat

Tunis :ODC : Assainir le marché et protéger le pouvoir d’achat

Un conseil ministériel récemment tenu au Palais du gouvernement sur les préparatifs d’approvisionnement du marché au cours du mois de Ramadan, a décidé de renforcer le partenariat entre le ministère du Commerce et l’organisation de la défense du consommateur(ODC) en matière de la maîtrise des prix et de protection du pouvoir d’achat du consommateur.

Contacté par Africanmanager, Mohamed Zarrouk, président de L’Organisation de Défense du Consommateurs (ODC) a salué cette décision, signalant à ce propos que le gouvernement demeure le premier défenseur du pouvoir d’achat du consommateur. « L’Etat a un rôle régulateur à jouer et il est le principal élément dans le système de l’organisation de la défense du consommateur », avant d’ajouter que cette nouvelle collaboration annoncée, lors du conseil ministériel, entre le gouvernement et l’ODC, fournira de meilleures conditions afin de protéger davantage le pouvoir d’achat du consommateur.

Le président de L’ODC affirme que, pour cette année, l’approvisionnement du marché durant le mois de Ramadan a été bien assuré par les autorités, relevant ,cependant, que les prix n’ont pas pour autant baissé. Et il explique cette situation par le manque de transparence dans les mécanismes de fonctionnement du marché, dans un contexte économique qui a besoin d’assainissement et des réseaux de distribution qui ont besoin d’un contrôle strict afin de mettre fin aux pratiques et menées des spéculateurs, des réseaux de contrebande…

Et Mohamed Zarrouk d’ajouter que « les mécanismes du marché sont bafoués, ce qui nécessite l’adoption d’une législation rigoureuse, de manière à ce que le marché détermine seul les prix et non pas les spéculateurs, ce qui permet de maîtriser les prix et protéger le pouvoir d’achat du consommateur ». Il rappelle qu’avant la révolution, la situation était bien maitrisée politiquement, mais actuellement, c’est le contraire. Nous avons besoin d’une volonté politique forte ».a-t-il dit.

A cet effet, le président de l’ODC a recommandé la concrétisation des plans directeurs dans plusieurs secteurs, déplorant que le retard pris dans l’activation de nombreux plans directeurs ait encore compliqué la situation, ajouté de l’opacité au fonctionnement des mécanismes du marché et entravé la fluidité et la clarté des circuits de distribution et d’approvisionnement. Il a cité dans ce cadre le plan directeur qui concerne les abattoirs des volailles, attirant l’attention des consommateurs sur un élément important indiquant que 45% de volailles sont abattues d’une manière anarchique. A cela s’ajoute le fait que certains abattoirs de viande rouge ne répondent pas aux normes internationales de l’hygiène, du fait que le contrôle n’y est pas intensif « Dans quelques abattoirs, des animaux qui sont malades ou en agonie sont abattus », dit-t-il.

Sur un autre volet, le président de l’ODC a souligné la nécessité de renforcer les mécanismes du contrôle économique. « Nous avons actuellement 700 agents de contrôle et ce n’est pas suffisant, il faut augmenter le nombre des agents et leur fournir les outils nécessaires pour accomplir leurs taches.

« L’ODC joue un rôle très important, elle est présente sur toute la Tunisie, nous avons 24 bureaux régionaux et 260 autres locaux. On joue un grand rôle de sensibilisation et nous sommes aussi concernés par les grands dossiers tels que la pauvreté, la caisse de compensation et autres dossiers urgents » a-t-il affirmé.

N.B.T

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