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Tunis-Parasitage de la diffusion de Nassma : Il y a anguille sous roche

La perturbation de l’interview de Béji Caïd Essebsi (BCE) diffusée, vendredi 21 novembre 2014 sur Nessma TV, défraie toujours la chronique.

La chaîne s’est excusée auprès des téléspectateurs pour le parasitage dont elle a été victime à deux reprises, lors de la première diffusion et à la rediffusion quelques heures plus tard.

La chaîne a alerté l’Office National de Télédiffusion (ONT) et le ministère de l’Intérieur (MI) et affirmé vouloir saisir le ministère public de cette attaque. Des sources ont indiqué que les services compétents du MI ont mené une enquête pour déterminer l’origine de cet acte et la partie qui pourrait être derrière.

Le lendemain, samedi, la chaîne a publié un communiqué dans lequel elle révèle que cette attaque est la deuxième du genre, rappelant qu’elle a été précédée d’une première quelques mois auparavant, dans des conditions similaires où le signal de diffusion de la chaîne Nessma a été la cible de perturbations extérieures. La chaîne a relevé que cette nouvelle attaque a été menée à quelques heures du silence électoral, lors de la diffusion de l’interview du candidat aux élections présidentielles, BCE.

La chaîne Nessma a dénoncé ces actes qu’elle qualifie de criminels et affirmé qu’une enquête minutieuse a abouti à la conclusion que l’incident de vendredi ne relevait pas d’un problème technique mais bien d’actes de sabotage prémédités destinés à perturber le processus électoral et à influencer le cours normal du vote.

Des observateurs ont souligné qu’il est visé par ce sabotage d’empêcher les téléspectateurs de suivre la prestation de BCE, son analyse de la situation et son argumentaire, surtout que les adversaires de BCE ont remarqué que son intervention dans des conditions similaires à la veille des législatives lui a permis de recueillir une large adhésion.

L’ONT a publié un communiqué dans lequel il a précisé que « les perturbations survenues vendredi entre 19h45 et 02h, ne provenaient pas de l’office mais de la station satellitaire Nilesat à Dkhila ».

Or, des rumeurs persistantes et des informations concordantes font état d’une intervention d’éléments qui travaillent (ou ont travaillé) sur le site qui sont proches d’un parti politique. Ces mêmes rumeurs soulignent que l’ancien premier responsable de l’ONT a été remplacé de manière inexpliquée quatre jours avant ces perturbations, et muté à l’Agence Nationale des Fréquences Tunisienne. Cette désignation qui a interpellé les observateurs, ouvre la porte à des interrogations, surtout que ce responsable a travaillé, pendant 10 années consécutives à la station satellitaire Nilesat à Dkhila, avant d’être désigné par la troïka (Ennahdha ??) en avril 2012, à la tête de l’ONT, en pleine vague de nominations politiques.

A-t-il conservé un savoir-faire ou des liens avec des éléments toujours opérant sur place dans la station satellitaire Nilesat à Dkhila, qui se seraient révélés indispensables après son départ des deux postes clés, pour être parachuté à un poste ( l’Agence Nationale des Fréquences Tunisienne), de loin plus important. Ce sont des conclusions difficiles à avancer avec assurance, mais que beaucoup de connaisseurs du dossier (et des hommes), n’hésitent pas à faire le saut pour expliquer ces derniers développement entourés toujours du flou.

Ce qui a attiré l’attention c’est que les initiateurs (s’il y en a) ont procédé , pour camoufler leur entreprise, à des perturbations d’autres chaînes ( Al Wataniya 1 et 2 et même HannibalTV), pour orienter les esprits vers la piste de l’incident technique.

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