S’exprimant, dans un entretien avec le journal La Presse, Houcine Dimassi, le ministre des finances démissionnaire a attiré l’attention sur la préservation des finances publiques, insistant sur le fait qu’en la matière, les années 2013 et 2014 seront très dures.
Il ne faut pas oublier que les ressources fiscales vont baisser du fait du décalage de la fiscalité par rapport à l’économie réelle, a-t-il ajouté signalant que les ressources provenant des transferts des entreprises publiques bénéficiaires (surtout Sfax-Gafsa et le Groupe Chimique) seront quasi-nulles en 2013 du fait de la chute de la production, et donc des bénéfices, en 2011, suite aux turbulences qu’a vécues le bassin minier.
En cette année 2012, les ressources classiques du budget se sont avérées insuffisantes par rapport aux ambitieuses dépenses envisagées pour satisfaire le maximum des attentes sociales générées par la révolution, a-t-il encore souligné.