L’homme semble savourer de plus en plus sa situation d’outsider qui défraie la chronique. Sadok Chourou qui avait appelé à passer par la loi islamique ceux qui font grève, revient encore une fois aux devants de la scène de la Constituante avec ses déclarations fracassantes et son langage salafiste. Le Quotidien rapporte en effet que Chourou, membre Nahdhaoui de la commission en charge du préambule de la prochaine Constitution tunisienne, a affirmé que «le premier référent et le plus important, dans les principes fondamentaux de la Constitution, doit être l’Islam». Il pousse un peu plus loin le bouchon et appelle à ce que «les législateurs se réfèrent à trois piliers : le Coran, la Sunna et un conseil d’Oulémas». Le Tunisitan n’est plus loin !
