«Imed Trabelsi, 43 ans, s’est plié aux procédures de la justice transitionnelle. Pour l’IVD, les peines auxquelles il a été condamné sont annulées, et son dossier est clos. Il pourra être libéré une fois qu’il se sera acquitté d’une amende que doit fixer le chargé du contentieux de l’État ». C’est ce qu’affirme le magazine basé à Paris «Jeune Afrique» dans sa livraison du 9 février 2018.
Elément central, dans les causes de la déchéance de l’ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali, le frère de l’ancienne première dame de Tunisie, était passé, le 19 mai 2017 devant l’IVD de Sihem Ben Sedrine, lors d’un témoignage qui n’a été que très partiellement rendu public. L’IVD qui absout ainsi l’ancienne terreur de toute la Tunisie des affaires, refuse toujours de livrer à la justice le reste de l’interview du plus corrompu du clan des Trabelsi.