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Tunisie : L’homme d’affaires Imed Karray tué chez lui à Sfax qui ne se sent plus en sécurité.

Nous venons d’apprendre, de sources recoupées et confirmées, que l’homme d’affaire de Sfax, Imed Karray, a été tué chez lui dans sa maison et devant des membres de sa famille, par un individu jusque-là inconnu et à l’aide d’une arme à feu, apparemment un fusil de chasse. Imed Karray est l’associé de Moncef Khmakhem dans son affaire de fabrication de bateaux de plaisance à Sfax.
Les investigations sont en cours dans une ville sous le choc et au sein d’un monde des affaires qui ne comprend plus ce qui arrive dans cette Tunisie de la «Révolution». 
Selon certaines sources, toutes les pistes sont actuellement envisagées, mais on privilégierait celle d’un règlement de comptes, bien que ses proches ne lui connaissent pas d’ennemis.
A l’heure où nous écrivons (vers 15h), la cérémonie d’inhumation de la victime était en cours, alors que se préparait à Sfax même une importante manifestation contre le climat  d’insécurité dans cette importante ville de la Tunisie. Les manifestants auraient essayé de la faire  parallèlement au cortège funèbre et en emportant le corps de la victime à bout de bras. Les proches de la victime ont cependant refusé.
Les habitants de Sfax, selon des hommes d’affaires et des personnes que nous avons contactés, ne se sentent pas en sécurité et fustigent avec des mots durs, les conditions d’insécurité qui règnent dans la ville. Selon nos interlocuteurs, cette région d’un million 200 mille habitants, ne dispose que de presqu’un millier de policiers et d’autant  d’agents de la Garde Nationale, auxquels s’ajoutent pas plus de 200 militaires. Le ratio de sécurité apparaît ainsi très faible pour une région où les troubles sociaux font légion et une région aussi, aux confins de gouvernorats  nettement plus chauds comme Gafsa ou Sidi Bouzid. Des policiers aussi, selon nos interlocuteurs,  moins enclins à la fermeté. Nos interlocuteurs citent, à cet effet, le fait que les policiers ne travaillent plus que 8 heures par jour et manquent horriblement de moyens de déplacement et même de carburant. Des conditions qui leur font craindre le pire qui les fait crier «Haro sur l’insécurité».
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