La Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) tiendra son premier congrès les 3 et 4 décembre 2011 dans un hôtel de la ville de Nabeul. Le slogan du congrès sera : « Pour la refonte du mouvement syndical Tunisien ». « Ce slogan symbolise la renaissance de la première organisation syndicale tunisienne, dont la création remonte au 3 décembre 1924 par les militants Mohamed Ali Hammi et Tahar Haddad » a déclaré Habib Guiza, secrétaire général de la CGTT. « Notre congrès donnera aussi le départ officiel pour un pluralisme syndical en Tunisie, véritable pierre angulaire pour une démocratie réelle dans notre pays et preuve tangible de la rupture avec le régime du parti unique, du syndicat unique et du leader unique » a ajouté H. Guiza qui a précisé que ce congrès confirmera « le rôle primordial de l’action syndicale en cette période de transition, faisant suite aux élections des membres l’assemblée constituante, et ce en considération pour l’importance de la diffusion d’une culture de la citoyenneté, de l’égalité et des valeurs universelles du dialogue, des droits de l’hommes, du pluralisme politique, syndical et culturel ainsi que le rejet de toutes les formes de violence, sans oublier la distinction entre la religion et la politique».
Objectifs du congrès
Le congrès visera la construction d’une confédération démocratique et moderne au niveau de ses structures, pour en finir avec les organisations centralisées, ainsi que l’édification d’une organisation syndicale basée sur l’équilibre entre ses fédérations constitue un deuxième objectif pour ce congrès lequel sera organisé afin de réviser le système de la couverture sociale et la nature des relations qui lient le monde ouvrier et professionnel avec la législation du travail qui concerne la fonction publique et les entreprises privées. « La CGTT a chargé des experts pour préparer des projets et des propositions qui seront discutés durant le congrès » a précisé Guiza.
