Dans une interview au journal Assarih, Ajmi Lourimi , vice-président du mouvement Ennahdha chargé de la culture, de l’éducation et de la jeunesse, a estimé que le financement de la migration clandestine des Tunisiens vers l’Europe, notamment l’Italie provient de l’épargne des allocations accordées par l’Etat aux chômeurs , du produit des travaux saisonniers pendant l’été ainsi que des métiers indépendants et du travail dans les chantiers, outre le produit de faits délictueux tels que le vol et le trafic de stupéfiants.
Il a ajouté que le gouvernement est déterminé à cerner avec les Européens le problème de la migration clandestine à travers la négociation du quota de la Tunisie dans les opportunités d’emploi, à des conditions déterminées, eu égard au fardeau que ce phénomène représente pour le gouvernement.