La compagnie pétrolière et gazière autrichienne OMV vient d’expliquer pourquoi le champ gazier onshore de Nawara a pris trois ans de retard sur le calendrier initial pour entrer en production.
Le responsable des activités d’amont, Johann Pleininger, a affirmé que le champ Nawara ne sera pas opérationnel avant 2019, rappelant qu’alors qu’OMV avait décidé en 2014 de le développer, le projet n’a pas été achevé en 2016, et par voie de conséquence, a été révisé en 2017.
« L’avancement du projet a été négativement impacté par les derniers développements liés à la chute des prix de pétrole et par d’autres obstacles tels les problèmes fonciers et plus récemment encore les troubles sociaux dans le Sud tunisien, ce qui s’est traduit par une hausse des coûts et l’étirement des délais concernant la production commerciale », a expliqué un porte-parole de la compagnie OMV, étant rappelé que les mouvements de protestation de l’été dernier dans le Sud ont entraîné l’arrêt de plusieurs sites de production dans la région.
OMV a confirmé qu’il n’y a actuellement aucun signe de production sur le site Nawara « dès lors qu’il est à la phase initiale de développement ». « Dès qu’il sera pleinement opérationnel, sa production commerciale sera de 2,4 millions de mètres cubes/jour, soit 0, 876 milliard de mètres cubes par an, sans compter le condensat de gaz naturel et le GPL, précise la compagnie qui assure que le projet , dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros, permettra d’augmenter la production gazière de la Tunisie de 15% et de remplacer 30% du gaz importé d’Algérie.
