Reçus, jeudi, par le président de la République provisoire, Moncef Merzouki, 3 chefs du courant salafistes ont mis en garde contre des « actes terroristes » en Tunisie que dont on attribuerait la responsabilité à des salafistes jihadistes, ainsi que contre une « explosion » des jeunes salafistes , à cause de ce qu’ils considèrent comme le prolongement de la politique de Ben Ali à leur encontre, qualifiant enfin la politique d’Ennahdha à leur égard de « violente et injuste ».
Lors d’une conférence de presse , l’un d’eux, Khemais Mejri, a affirmé disposer d’informations « avérées » faisant état d’un plan en cours d’échafaudage visant une escalade d’actes de violence dans le pays , qui seraient par la suite attribués au courant salafiste . Il a ajouté qu’il ne peut préciser la nature de ces actes s’il devait s’agir d’incendier des hôtels ou des attentats visant d’autres cibles.