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Tunisie : Quand l’UGTT voue aux gémonies Abdelafatteh Amor et la CNICM

Suite à l’émission d’un ordre d’interdiction  de quitter le pays, à l’encontre de  d’Abdelsalem Jrad, secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne de Travail (UGTT), les membres de bureau exécutif de l’UGGT ont organisé, mercredi, une rencontre de presse pour contester et qualifier cette injonction de  « dangereuse »,   toute en accusant Abdelfattah Amor, président de la commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation (CNICM) de courtisan du président déchu, et ce dans des termes que nous nous interdisons de reproduire..

Abid Briki, porte-parole de l’UGTT, a affirmé, lors de son intervention, que  Abdelfattah Amor avait pesé de tout son poids auprès des instances internationales pour défendre le régime de Ben Ali  chaque fois qu’il venait d’être accusé de torture, et de  violations des droits de l’Homme.

Selon lui, Abdelfattah Amor était un véritable défenseur du régime de Ben Ali auprès des instances internationales pour toutes les questions relevant des droits de l’Homme.

 

Il a ajouté que la nomination du Professeur Abdelfattah Amor, président de la commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation, est illégale, pareillement aux  travaux  qu’elle a menés.

L’orateur  a rappelé que l’attribution du « Prix du président de la république pour les droits de l’homme » à Abdelfattah Amor en 1998, traduit une entente  remarquable entre le récipiendaire  et Ben Ali.

 Nous allons lutter  minute par minute contre ceux qui veulent détruire l’image de l’Union, soulignant que  « certains partis politiques » tentent de salir l’organisation, mais à vrai dire, a-t-il souligné   les Tunisiens connaissent l’histoire des syndicats dans leur pays et sauront faire la différence entre la vérité et la calomnie.

Sur un autre volet, il a affirmé, sur un ton très courroucé,  que les grèves annoncées pour ces jours-ci ne sont dirigées contre aucune partie et qu’elles étaient programmées avant le 23 octobre 2011.

« Six grèves, c’est rien du tout par rapport à ce qu’il y avait même sous Ben Ali. La seule différence est que les médias n’en parlaient jamais ».

Nous réaffirmons l’attachement de l’organisation syndicale à protéger les acquis de la révolution et à aller de l’avant pour l’édification d’une société démocratique consacrant les libertés et pour instaurer une constitution garantissant les droits économiques et sociaux des travailleurs, ainsi que le droit syndical et celui de la grève. L’UGTT demeure un pilier de la société tunisienne, à la tête de mouvements sociaux depuis des années. 

Concernant les accusations et les rumeurs  propagées au sujet  de l’UGTT, le porte-parole a indiqué que ces allégations sont fausses, affirmant que l’Union   a soutenu la révolte du peuple .Elle a  organisé les assemblées générales dans les villes. La grève générale que nous avons menée le 14 janvier dans la région de Tunis a été décisive pour le départ de Ben Ali. 

« Le syndicat, marqueur de l’histoire de la Tunisie, ne veut pas être en dehors de la révolution, nous sommes engagés à défendre non seulement les employeurs mais  aussi le peuple tunisien ».a-t-il affirmé en conclusion.

Nadia Ben Tamansourt

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