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Tunisie / Utica : « Seule l’urne aura le dernier mot », assure Mohamed Ben Sedrine

Plus jamais, il n’y aura  de favoritisme. Plus jamais, il n’y aura recours aux recommandations. Seule l’urne  aura le dernier mot »,  c’est ce qu’a clamé haut et fort  Mohamed Ben Sedrine, président provisoire de l’Utica, lors d’une conférence de presse tenue, jeudi, au siège de la centrale patronale.

Il a mis l’accent sur les valeurs de  démocratie et de  transparence qui  fonderont le processus électoral associant toutes les personnes concernées. Il faut que l’on se retrouve autour d’une table jusqu’à l’acte final du processus », a ajouté Mohamed Ben Sedrine qui a regretté les dernières revendications qui ont émaillé les activités et l’actualité de l’organisation patronale. Sur un autre plan, il a annoncé que les négociations sociales avec le ministère des Affaires sociales et l’UGTT vont commencer prochainement. Parmi les points qui vont être traités, il a cité la problématique de la sous-traitance. Dans ce contexte, le responsable patronal  a affirmé que des arguments massues seront mis en avant. « Dans cette conjoncture assez délicate, les partenaires sociaux doivent tenir compte de l’état des lieux économique et financier »

Le premier responsable de l’Utica a affirmé qu’avec une croissance zéro et une situation économique alarmante, il est utile de redémarrer l’exportation qui pourrait jouer un rôle considérable dans l’amélioration de la croissance prévue de 5%. « Arriver à deux chiffres se traduirait concrètement par le passage d’une vitesse nulle à une vitesse plus élevée. La question qui se pose dans ce sens est de savoir « comment on passe à une vitesse supérieure quand on traine des boulets  qui freinent malheureusement notre décollage ».

Interrogé sur les menaces que fait peser le marché parallèle, il a constaté que ce marché a toujours existé en Tunisie, mais que sa prolifération durant ces derniers  temps est tout simplement inouïe. Pour cela, les mesures que le gouvernement transitoire devrait prendre doivent être des mesures fermes et définitives surtout que le marché parallèle constitue un terrain propice à toutes formes d’irrégularités et de débordements au vu du nombre croissant de vendeurs ambulants et à la sauvette. « Il est urgent à notre sens de mettre fin sinon de réduire  l’ampleur de ce phénomène. Tout le monde devrait être impliqué en cette période de transition », a-t-il dit.

« Les actes de vandalisme, de pillage et d’incendie ainsi que  les grèves et les sit-in observés durant la période de révolution, ont coûté aux entreprises tunisiennes des pertes estimées à 400 millions de dinars » a révélé, d’autre part, le président de l’exécutif de l’Utica, appelant « à indemniser, le plutôt possible, les entreprises touchées, afin qu’elles puissent reprendre leurs activités ».

Le responsable estime, par ailleurs, que tout retard dans le processus de paiement de ces entreprises est de nature à exposer « des dizaines de milliers » d’employés au chômage.

 Wiem Thebti

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