Un patch anti-soif a fait son apparition depuis deux jours sur le marché égyptien où il est vendu à deux livres égyptiennes. Il est fabriqué par un laboratoire chinois spécialisé dans les produits aphrodisiaques et commercialisé par une société d’importation égyptienne, sans qu’il soit disponible dans les pharmacies.
Le patch introduit en Egypte et présenté à la douane sous le label de patch médical ordinaire, supprime la sensation de soif pour une durée de 6 à 8 heures et est appliqué au bas du dos à proximité des reins.
Les commerçants qui le proposent à la vente affirment qu’il a fait l’objet d’une fatwa n’interdisant pas sa commercialisation, car le produit ne secrète pas des substances entrant dans le circuit de l’alimentation et de la boisson, soutiennent-ils.
Toutefois, cheikh Abdelmajid Latrech, ex- président du comité des « fatwa » à la Mosquée Al Azhar a affirmé que l’utilisation de ce patch anti-soif est un procédé contraire aux préceptes de l’islam, car le jeune, a-t-il rappelé, est, par essence, une abstinence spirituelle.
On rappelle à ce propos que, contrairement aux exégètes d’Al Azhar, l’instance des affaires religieuses en Turquie, avait décrété, voici quelques années, que l’utilisation du patch anti-soif n’est pas bannissable et doit être autorisée.
La question que l’on ne se fait pas faute de se poser maintenant est de savoir si le marché parallèle tunisien va s’activer et jeter son dévolu sur ce patch.