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Une vision économique et sociale pour la Tunisie à l’horizon 2025, oui mais comment?

En Tunisie, plusieurs partis , juristes et activistes de la société civile, estiment que la ceinture politique du gouvernement insiste sur l’importance de procéder à un remaniement ministériel, et que celui-ci restait du ressort du chef du gouvernement, Hichem Mechichi.
D’ailleurs, la position du président de la République concernant le remaniement ministériel et la prestation de serment de certains ministres, qui ont obtenu la confiance du parlement, le 26 janvier 2021, continue de susciter le débat.
Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a affirmé que , le président de la République Kais Saied a « réitéré sa position ferme sur le remaniement ministériel qui doit être fondé sur le respect de la Constitution tunisienne ».

Taboubi: La solution pour sortir de cette crise se profilera dans les prochaines heures

Intervenu au micro de radio Express FM, ce vendredi 5 février 2021, Taboubi a expliqué que le programme économique et social du syndicat est prêt. Il a ajouté que lorsqu’un programme est présenté, il le doit auprès d’un gouvernement indépendant et totalement conscient de la situation du pays.
« Chaque chef de gouvernement qui sera investi sera entouré d’un groupe de partis« , a déclaré Noureddine Taboubi avant d’ajouter: « Nous n’avons pas trouvé le négociateur compétent et responsable qui, lorsqu’il prend un dossier, effectue l’accompagnement nécessaire et de la même manière. »
Le SG de la Centrale syndicale a appelé le chef du gouvernement et le ministre des Finances à tenir des discussions publiques au sujet de toutes les réformes, et qui seront diffusées en direct à la télévision.
Par ailleurs, Noureddine Taboubi a indiqué que la dernière rencontre avec le président de la République avait eu lieu à la demande de ce dernier. Il a précisé à ce titre que lors de cette rencontre, il a été question de la crise au sein du gouvernement et de la manière d’y faire face.
Noureddine Taboubi a ajouté que la position du Président de la République au Conseil de sécurité nationale concernant la prestation de serment était claire. Et d’expliquer que la solution pour sortir de cette crise se profilera dans les prochaines heures, indiquant qu’il y a des partis qui honoreront la voix de la sagesse pour le bien du pays.

Ennahdha pour un remaniement ministériel visant à sauver le pays !

Pour sa part, le président du groupe parlementaire d’Ennahdha, Imed Khemiri propose, quant à lui, de privilégier le dialogue et de s’en tenir à la Constitution, estimant qu’il était toujours possible durant les prochaines heures de surmonter le litige constitutionnel.
Le mouvement Ennahdha continue de soutenir le chef du gouvernement ainsi que le dialogue entre les deux parties (Saied et Mechichi), a affirmé le député, précisant que le chef du gouvernement s’attèle à trouver une solution dans le cadre de la Constitution, surtout en l’absence de la Cour constitutionnelle à qui revient le règlement de ce genre de litiges.
Rappelant la position d’Ennahdha, Imed Khemiri a estimé que la prestation de serment entre dans le cadre de la compétence liée du président de la République « qui ne peut refuser la nomination de nouveaux ministres et la prestation de serment devant lui, dès lors qu’ils ont obtenu la confiance du pouvoir initial du parlement ».

Tahya Tounes : Mechichi doit changer les quatre ministres controversés

Pour le président du groupe parlementaire Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed , il a estimé que le chef du gouvernement doit changer les quatre ministres controversés pour éviter que le gouvernement ne soit bloqué et incapable de travailler du moment que chaque partie campe sur sa position.
Sur le rôle de médiation que peut jouer le parlement entre les deux présidents, Ben Ahmed considère que cela était impossible à réaliser puisqu’il est à « l’origine du problème ». En accordant la confiance à des personnalités faisant l’objet de suspicions, le parlement suit une logique qui ne peut qu’entrainer la crise, a-t-il soutenu.
De son côté, Hassouna Nasfi, président du bloc La Réforme, a déclaré que le parlement s’est acquitté au mieux de son devoir. Pour lui, le problème se trouve uniquement entre le président de la République et le chef du gouvernement. Un problème qui dépasse l’entendement, regrette-t-il (…).

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