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Automobile : Appel à la baisse des droits de consommation des petites cylindrées et à la libéralisation

Les concessionnaires automobiles appellent le ministère des Finances à revoir à la baisse les droits de consommation des premières catégories de petites cylindrées.

L’appel a été lancé ce lundi 27 juin 2017 par Ibrahim Debache au nom de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles et de la société Ennakl automobiles, dont il est le PDG.

Cette mesure revêt une importance particulière étant donné qu’elle touche 90% des voitures importées, a dit le membre de ladite chambre, estimant « avoir une réaction positive par rapport à cette question et surtout des décisions concrètes dans la prochaine loi des finances ».

D’après lui ce genre de mesure ne peut que servir l’intérêt des consommateurs, qui seront capables d’acquérir des voitures « petites cylindrées » avec des prix abordables, a répondu le responsable lors d’une interview exclusive accordée aujourd’hui à Africanmanager.

« Notre objectif est de faire bénéficier les consommateurs de prix compétitifs en les dissuadant de s’aventurer sur le marché parallèle qui contenue de prendre de l’ampleur, surtout avec tous les risques qu’il suppose », a déclaré Ibrahim Bebache.

Et de profiter cette occasion pour critiquer la passivité des autorités en place qui à cause de leur silence ont assis un marché parallèle qui représente actuellement 50% des importations, l’équivalent de 26 mille voitures. Ce marché, selon lui, vient d’être favorisé par la réglementation dont notamment l’allongement de l’âge de l’ancienneté des voitures pour le régime FCR, de 3 à 5 ans.

Outre la prospérité de ce marché parallèle, le secteur automobile est confronté à plusieurs problèmes dont notamment la baisse des quotas, la suppression des tarifs concessionnaires, la restitution du régime des voitures populaires, une décision qui a suscité beaucoup de polémiques chez les différents concessionnaires et qu’ils qualifient de « populiste ».

Parmi les autres problèmes rencontrés, Debache a évoqué la dévaluation du dinar face à ses principaux vis-à-vis, et qui vient aggraver la situation et pénaliser la distribution de l’automobile. Résultat : Les prix sont montés en flèche depuis 2011 à 2015, pour atteindre 70% à cause à cette perte de change, a justifié notre interviewé.

L’ouverture du marché est une obligation…

Pour ce faire et face à la politique adoptée qui cause un manque de visibilité par rapport à l’approvisionnement du marché automobile, Ibrahim Debache a souligné la nécessité de prendre certaines décisions courageuses pour sortir des difficultés.

D’après lui, la solution est d’assurer l’ouverture du marché. « La seule solution pour assurer la pérennité du secteur est d’adopter un système de libéralisation et d’ouverture», a encore déclaré Debache, justifiant sa position par l’impact de cette ouverture qui permettra, selon ses dires, aux différents concessionnaires d’être compétitifs en étant en position de force vis-à-vis de leurs partenaires, les constructeurs.

C’est important dans la mesure où cette ouverture vient à un moment où le marché des véhicules a enregistré au titre de mai de 2016 l’entrée de 24493 voitures, ce qui représente une progression de 24.03% en comparaison avec mai 2015.

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