L’UPR a révélé avec force preuves et documents , des dossiers touchant à la santé publique sur lesquels planaient des suspicions de corruption. Les révélations auraient été accueillies par des démentis et des menaces du ministre de la santé. Or, tant la commission de suivi et de révision de la présidence du gouvernement que la commission d’enquête finalement ordonnée par le ministre, viennent de rendre leurs conclusions relatives à l’autorisation de mise sur le marché de l’Enoxamed et à l’appel d’offres qu’il avait reporté.
« Les deux commissions viennent de confirmer la justesse de nos accusations. Il revient à présent au chef de gouvernement de tirer les enseignements de ces conclusions. La suspension du ministre est une mesure de précaution jusqu’à ce que la justice se soit prononcée sur les affaires dont nous l’en avions saisi. Une telle mesure est de nature à rétablir l’autorité de l’Etat et de restaurer la crédibilité de l’équipe gouvernementale », indique l’UPR.