Saida Agrebi l’a fait deux fois plutôt qu’une. Après s’être échappée aux autorités tunisiennes en quittant subrepticement et en toute illégalité l’aéroport de Tunis-Carthage, elle vient de récidiver en se jouant des autorités turques en quittant la Turquie, le 3 janvier très tôt le matin, à destination de Paris en changeant son programme de vol, selon un communiqué de l’Ambassade de Turquie à Tunis.
Le communiqué souligne d’emblée que le ministère turc de la Famille et des Politiques Sociales, agissant dans le seul but d’organiser une activité relative à la famille, n’était pas au courant du passé de Saida Agrebi en Tunisie et, si c’était le cas, sa participation n’aurait été autorisée en aucun cas.
L’ambassade turque indique que, suite à la démarche effectuée par l’Ambassade de Tunisie à Ankara auprès du ministère des Affaires étrangères, l’après-midi du 2 janvier 2013, les autorités turques de sécurité et de justice compétentes ont été rapidement prévenues; et un processus juridique a été entamé pour la mise en œuvre du bulletin de l’Interpol lancé à l’encontre de Saida Agrebi, suite à la demande des autorités tunisiennes.
Et alors que les investigations des autorités de sécurité et de justice étaient en cours, conformément à la demande de la partie tunisienne dans le cadre du mécanisme d’entraide judiciaire internationale, Saida Agrebi a quitté la Turquie, le 3 janvier très tôt le matin, à destination de Paris en changeant son programme de vol.
Enfin, l’Ambassade affirme que La Turquie, » un des grands partisans du processus de démocratisation en Tunisie », continue à collaborer étroitement avec les autorités tunisiennes. La Turquie respecte également tout processus de juridiction mené dans le cadre de la primauté du droit en Tunisie.