Le ministre de l’Agriculture, Samir Taïeb, a tenté ce mercredi 25 octobre 2017, d’éteindre l’incendie déclenché par ses propos de la veille, à Radio Culturelle, sur la faible consommation de l’huile d’olive en Tunisie, du fait qu’elle n’est pas trop ancrée dans les traditions culinaires des citoyens. Taïeb a étayé, sur Mosaïque FM, son argumentaire par des données chiffrées : «la moyenne de la consommation d’huile est de 23 Kg par an par famille, celle de l’huile d’olive ne dépasse pas 7,2 Kg, le reste c’est de l’huile végétale».
Mais cette fois, à la différence de son interview du mardi à la radio, qui avait provoqué un tollé, notamment sur les réseaux sociaux, le ministre a introduit une autre variable : Les prix de vente de l’huile d’olive, qu’il a jugé lui-même très élevés et qui donc forcément impactent la consommation. Une façon de battre en retraite et de dire que finalement toute cette affaire – la faible consommation de l’huile d’olive – est une affaire de prix…