Le chef du Contentieux de l’Etat, Kamel Hedhili, a affirmé que les autorités canadiennes ont vendu la villa de Sakher Materi à un prix estimé à 200 mille dollars US au titre du recouvrement de taxes municipales dues par le propriétaire du bien immobilier, estimées à 250 mille dollars américains.
Il a ajouté, lundi sur la Radio nationale, qu’opposition a été faite de cette vente, la propriété de la villa revenant à l’Etat tunisien sur les droits duquel les autorités canadiennes ont empiété dans cette opération de vente qui a été effectuée en l’absence d’un cahier des charges et sans inventaire du domicile en question, selon ses dires.
Concernant la confiscation des avoirs à l’étranger, il a souligné qu’il ne s’agit pas d’une tâche aisée dans la mesure où elle requiert des jugements définitifs prononcés à l’encontre des accusés en fuite, alors que les Etats concernés ne reconnaissent pas les jugements par contumace.