« Jeune Afrique » (JA) a réussi à joindre par téléphone le général Gilbert Diendéré, qui a fait le dernier coup de force au terme duquel il s’était proclamé président du «Conseil National pour la Démocratie » et a pris, depuis jeudi matin la tête du coup d’État contre le régime de transition au Burkina Faso. Selon cet ancien bras droit de l’ancien président Blaise compaoré, «lui et ses hommes sont donc passés à l’acte en raison des mesures d’exclusion prises par les autorités de transition et pour empêcher la déstabilisation du pays», rapporte JA.
Et alors que des tentatives de médiation, africaine notamment à travers le chef de l’Etat sénégalais et son homologue béninois, «afin de parvenir à un retour à une vie constitutionnelle normale» selon le ministre béninois des Affaires étrangères cité par France 24, la scène politique internationale s’inquiète toujours du sort du président de transition, Michel Kafando et son premier ministre Isaac Zida, le Général Diendéré déclare que « ils ont été placés en résidence surveillée » depuis hier. « Ils vont bien et seront relâchés », selon JA. Diendéré prend aussi ses distances avec Blaise Compaoré, et dit à JA ne pas faire front avec son parti le CDP précisant que «cette proximité avec le CDP n’est pas la raison de notre passage à l’acte ».
