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Tunisie: « Le piètre bilan d’Ennahda au pouvoir »

«En 2011, le parti emporte les élections. Avec 89 élus sur 217 au sein de l’Assemblée constituante, Hamadi Jebali devient Premier ministre. Deux autres partis (Ettakatol et le CPR) forment la Troïka qui gouvernera jusqu’en janvier 2014. Ils quitteront le pouvoir après qu’un dialogue national a été mené pour trouver une solution politique. Le bilan économique de ces presque deux années et demie de gestion des affaires publiques s’avèrera très mauvais. Hausse du chômage, de l’inflation, peu de réformes et beaucoup d’attentisme. Sans compter les grèves à répétition, les assassinats de deux hommes politiques, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Chez Ennahda, comme dans la plupart des partis islamistes, on règle ses différends à huis clos. Le bilan des années au pouvoir n’a pas été fait, publiquement s’entend. Une autopsie a été mandatée en interne mais elle a été confiée à Ali Larayedh qui a été ministre de l’Intérieur puis Premier ministre. Pas le plus apte à procéder à un bilan lucide. Le Congrès, préparé au millimètre, ne permettra pas d’offrir des débats contradictoires. L’image d’un parti rassemblé, uni autour de la stature de Rached Ghannouchi, sera vendue aux Tunisiens et aux hôtes étrangers. Un exercice de communication soigneusement orchestré ». C’est ce qu’affirme le journal français «Le Point» dans son édition électronique de ce mardi 17 mai 2016, sous le titre «Le nouveau visage d’Ennahdha», un parti qui ne cache désormais plus qu’il «aspire à gouverner» .

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2 Commentaires

  1. Il me semble légitime pour n’importe quel parti politique, islamiste ou pas, d’aspirer à gouverner. Il me parait normal pour n’importe quel parti politique, à condition de jouer le jeu démocratique, de participer de manière plus ou moins actives à la vie politique de son pays. Le Parti d’Ennahdha bénéficie d’un soutien populaire tel que sa responsabilité s’en est retrouvé naturellement engagée.
    D’un autre côté, les élections ont justement pour but de confronté le bilan des différents partis au jugement populaire. Le peuple est souverain et c’est à lui que revient le jugement final. S’il est satisfait du bilan du parti d’Ennahdha, alors sa voix se fera entendre lors des prochaines élections.

  2. Ennahdha veut construire notre pays dans le bon sens et mettre la Tunisie sur les bons rails comme n’importe quel parti politique, pour une démocratie réel qui passe par une collaboration avec toutes les parties politiques et chaque parti et parmi eux Ennahdha veule «aspire à gouverner» à condition que ça soit dans les règle et dans les norme et laissons le ce choix au tunisien de choisir ce qui semble apte et convaincant que ce soit par son programme ou pas le bilan constater depuis la révolution tunisienne.

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