Selon un rapport publié par l’Agence spatiale européenne, il y aurait aujourd’hui environ 130 millions de débris spatiaux mesurant plus d’un millimètre. Or ces déchets spatiaux représentent autant de risques de collisions avec des satellites encore fonctionnels.
Depuis le début de la conquête spatiale, dans les années 50, environ 6.890 fusées ont été lancées (sans compter les échecs) pour 21.320 satellites mis en orbite. Aujourd’hui, un peu plus de 14.000 seraient encore présents dans l’espace, dont 11.200 encore opérationnels.
Aujourd’hui, quelque 40.360 objets spatiaux en orbite terrestre sont régulièrement suivis et recensés par les réseaux de surveillance de l’espace, pour une masse totale estimée à plus de 13.900 tonnes. Mais il existe aussi et surtout une quantité immense de débris extrêmement petits. Sur la base de modèles statistiques, le rapport en comptabilise 40.500 de plus de 10 cm, environ 1,1 million compris entre 1 et 10 cm et 130 millions de débris mesurant de 1 à 10 mm.
Autant de déchets et de débris spatiaux potentiels peuvent occasionner de gros dégâts. Le plus gros danger, c’est que tous ces débris, surtout les plus lourds, peuvent potentiellement entrer en collision avec des satellites fonctionnels. L’ambition est donc de pouvoir se débarrasser d’eux pour tendre vers un environnement spatial plus sûr et plus durable.
Pour pallier ces problématiques, de nombreux projets, plus ou moins farfelus, ont d’ores et déjà vu le jour. Une équipe suisse a par exemple mis au point un satellite chargé d’en récupérer d’autres sur leur orbite pour ensuite les faire exploser en rentrant dans l’atmosphère. Dans un genre différent, une start-p américaine souhaite quant à elle augmenter l’espérance de vie et de fonctionnement de ces machines en lançant un véritable service de ravitaillement en énergie pour les satellites en orbite géosynchrone autour de la Terre.
30 millions de débris plus ou moins dangereux dans l’espace
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