AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelDeux universitaires écoutés à Gorjani pour un malentendu administratif

Deux universitaires écoutés à Gorjani pour un malentendu administratif

Le Président de l’Université de Tunis, Hmaied Ben Aziza a vivement dénoncé, jeudi, sa convocation et celles du Directeur Général de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de Tunis (ESSECT), Sofien Ghali et de son secrétaire général, Soltan Trabelsi au poste de police d’El Gorjani.

Ils étaient convoqués pour être entendus au sujet d’une action en justice intentée à leur encontre, par une enseignante de l’ESSECT qui était en désaccord avec l’administration de son institution pour des raisons professionnelles et pédagogiques.

« Abstraction faite de l’accusation mensongère portée à notre encontre, notre comparution devait se dérouler devant le juge d’instruction et non devant la sous-direction des affaires criminelles du poste de police d’El Gorjani », s’est insurgé Ben Aziza lors d’un point de presse tenu à Tunis.

Selon le Directeur Général de l’ESSECT, cette affaire qui remonte à l’année universitaire 2016/2017 lorsqu’un étudiant inscrit en 1ère année Licence appliquée en économie, a été autorisé par le Conseil scientifique à passer un examen à une date ultérieure à la date initiale qui avait coïncidé avec le décès de son père.

« Dès lors, il a passé son examen avec les étudiants de la 1ère année Licence fondamentale en économie », a-t-il précisé, affirmant que cette autorisation n’a été donnée qu’après avoir vérifié si cette procédure est légale ou pas.

D’après la même source, la plaignante a corrigé toutes les copies dont celle de l’étudiant, sauf qu’elle s’est abstenue par la suite de remettre la copie en question à l’administration, prétextant que cette procédure était « illégale ».

Et d’ajouter:  » Il a donc été décidé de soumettre cette affaire au Président de Université de Tunis qui a chargé deux enseignants de mathématique de corriger cette copie, et ce, après avoir tenté, vainement, de convaincre l’enseignante en question de procéder à la correction.

Selon Ghali, cette affaire a bien été soumise au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui n’a jusque là apporté aucune réponse.

Il a, dans ce sens, estimé qu’il pourrait y avoir des « forces occultes » derrière cette affaire, dont l’objectif est de nuire à la réputation de certains responsables universitaires.

Il a, à cet égard, appelé l’autorité de tutelle à intervenir au plus vite pour régler cette affaire et contrôler la légalité de toutes les procédures qui ont été prises et fournir toutes les garanties juridiques nécessaires.

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