Les agents de la poste entameront une grève les 26, 27 et 28 mars courant.
D’après Mongi Ben Mbarek, secrétaire général de la fédération tunisienne des postes et des télécommunications, cette grève a été décidée suite au blocage du dialogue avec le ministère de tutelle et la direction de la poste. « On n’a pas pu appliquer les conventions déjà signées. Ceci nous a poussé à décréter cette grève », a dit Ben Mbarek dans une déclaration à Africanmanager.
Notre interlocuteur a fait savoir que des points de désaccord persistent entre la partie syndicale et la direction , et il en a cité la cession des services à quelques entreprises privées et la non application des accords portant sur les primes. « La direction a proposé une grille de calcul de primes, difficile à appliquer et la partie syndicale a présenté un contre- projet applicable plus facilement », a tenu à préciser Mongi Ben Mbarek qui a mis l’accent sur les problèmes générés par le mouvement dans les centres de la poste et les structures commerciales.
Sur un autre plan, le secrétaire de la fédération tunisienne des postes et des télécommunications a appelé le gouvernement et le ministère de tutelle à assumer leurs responsabilités pour éviter cette grève. « Cette grève n’est pas un objectif en soi, mais c’est un moyen de dialogue », a-t-il signalé exprimant l’espoir de voir une meilleur engagement des parties concernées pour dépasser cette crise.
Interrogé sur la situation de la « Rapid Poste » qui est en train d’être privatisée , Mongi Ben Mbarek a refusé de répondre à cette question, affirmant ,par ailleurs, que « des nouveaux hommes forts du pouvoir veulent exploiter les services à valeur ajoutée dont les revenus financiers sont importants sans avoir une autorisation préalable ».