La sanction a fini par tomber sur la locomotive de l’économie mondiale, la Chine, après un premier carton jaune de la part de Moody’s en mai dernier. Standard & Poor’s vient de dégrader la notation de Pékin, la faisant passer de »AA- » à »A+ ».
La superpuissance paie cher son endettement public et privé, qui monte dangereusement depuis 2009. Il y a certes la floraison de projets d’infrastructures et de chantiers immobiliers, qui a boosté la croissance du pays, mais tout cela est financé par de la dette, et elle a trop enflé !
D’après l’agence Reuters, le Fonds monétaire international avait récemment averti les autorités chinoises, sur les risques d’une grave crise financière qui pourrait impacter toute l’économie mondiale.
A noter que la dette globale, hors secteur bancaire, pourrait excéder 290% du PIB d’ici 2022, contre 235% en 2016.
Standard & Poor’s indique que l’abaissement de la note à A+ est assortie d’une perspective stable, pariant sur le fait que la croissance chinoise devrait rester forte et ses performances budgétaires meilleures dans les trois à quatre prochaines années…