Les prix de l’essence augmentent au Nigeria, et avec eux la colère des Nigérians, depuis que l’Etat a mis fin à un système de subvention des carburants pour tenter de renflouer ses caisses, vidées par la pandémie de Covid-19. Ces derniers jours, le prix à la pompe a atteint 162 nairas le litre (0,36 euro), une augmentation de près de 15 %, conséquence de la dérégulation voulue par le gouvernement nigérian.
Bien que ces prix paraissent peu élevés en comparaison des tarifs dans d’autres pays, c’est un coup dur pour les consommateurs nigérians, qui considèrent le carburant bon marché comme l’un de leurs rares privilèges de citoyens du premier producteur de brut d’Afrique. « Nous le ressentons sérieusement », se plaint un ingénieur qui vient remplir le réservoir de sa voiture dans le centre de Lagos : « Le carburant est un produit de première nécessité. Cette augmentation des prix affecte tous les secteurs de l’économie. »
Le Nigeria ne subventionne plus les carburants
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