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Le déficit du bilan de l’énergie primaire épongé de 13%

Le déficit du bilan de l’énergie primaire a baissé de 13%, à fin septembre 2021, pour se situer à 3.4 Mtep, contre un déficit enregistré à fin septembre 2020 de 3.9 Mtep, et ce, en comptabilisant la redevance.

Selon le rapport mensuel de la conjoncture énergétique publié, jeudi 11 novembre 2021, par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’énergie, cette baisse est due à l’amélioration des ressources de l’énergie primaire. Le taux d’indépendance énergétique s’est situé à 53%, à fin septembre 2021, contre 42% au cours de la même période 2020.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 43% contre 38% en 2020.

Hausse de 33% des ressources d’énergie primaire

Les ressources en énergie primaire se sont situées à 3.8 Mtep à fin septembre 2021, enregistrant une hausse par rapport à la même période de l’année précédente de 33%. Cette hausse est expliquée par l’augmentation de la production nationale du pétrole, du gaz et aussi de la redevance du passage du gaz algérien qui a enregistré une hausse de 135% durant les neuf premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente.

Les ressources en énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 77% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de la redevance du gaz algérien a presque doublé en l’espace d’un an. Sa part est passée de 10% à 18%. La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires.

La demande en énergie primaire s’accroît de7%

La demande en énergie primaire a augmenté de 7%, passant de 6.8 Mtep, à fin septembre 2021, à 7.3 Mtep, au cours de la même période de l’année 2020.

La demande de gaz naturel a augmenté de 4% et celle des produits pétroliers de 9%. Rappelons qu’en mai 2020, le pays a débuté la première phase de déconfinement progressif. La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement.

En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passée de 45% à fin septembre 2020 à 46% à fin septembre 2021. Le gaz naturel qui représente 54%, a enregistré une légère diminution à 53 % à fin septembre 2021.

Hausse de 1% du déficit de la balance commerciale énergétique

Par ailleurs, le déficit de la balance commerciale énergétique a enregistré, à fin septembre 2021, une hausse de 1% pour la première fois depuis le début de l’année en cours pour se situer à 3820 millions de dinars (MD) contre 3770 MD, au cours de la même période de l’année 2020, révèle le même rapport. Les exportations des produits énergétiques ont enregistré, à fin septembre 2021, une hausse en valeur de 117% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 27%.

Il est à noter que les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont tributaires de trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/DT et les cours du Brent. Ainsi, le taux de change s’est amélioré, le cours du Brent a nettement baissé et le déficit de la balance commerciale s’est amélioré de 19%.Déjà, au cours des sept premiers mois de 2021, les cours du Brent avaient affiché une augmentation de plus de 26$/bbl : 66.3 $/bbl à fin juillet 2021 contre 40.2 $/bbl à fin juillet 2020, la cotation mensuelle du mois de juillet a enregistré le plus haut niveau de l’année, se situant à plus de 75$/bbl, enregistrant ainsi une hausse de 32 $/bbl par rapport à juillet 2020 et une augmentation de 2$/bbl par rapport à juin 2021

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