Intervenant mardi 21 février sur les ondes de Radio Shems FM, l’ancien diplomate tunisien Abdallah Lâabidi a estimé que les déclarations faites samedi dernier, par la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, Esther Lynch, durant un rassemblement ouvrier, ne justifie pas son expulsion.
Il a ajouté que la Tunisie aurait pu éviter ce tapage suscité par cette mesure , notant qu’elle aurait du être prise par une des directions du ministère des affaires étrangères et non pas par la présidence de la république. « La décision n’avait pas besoin d’un ordre du chef de l’Etat, car la Tunisie est devenue exposée à des critiques de la part de parties officielles avec lesquelles elle est liée par des conventions et des accords, a-t-il dit.
S’agissant de l’atteinte à la souveraineté nationale, Lâabidi a noté que ces atteintes peuvent être constatées à travers les déplacements de certains ambassadeurs dans le pays.