Mustapha Abdelkebir, président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, a précisé que les arrestations de Tunisiens et de Libyens était liée à un différend au poste-frontière de Ras Jedir, rapporte Express fm.
Ce dernier a affirmé que l’un des principaux points de passage entre les deux pays, voit transiter des milliers de personnes chaque jour. Dans un contexte marqué par des évolutions et des difficultés en Tunisie comme en Libye, certaines tensions émergent des deux côtés de la frontière.
L’incident en question concerne l’arrestation d’un groupe de Libyens, dont certains étaient sous enquête ou faisaient l’objet de jugements en cours. En réponse, les autorités libyennes ont renforcé les mesures de contrôle des commerçants et des véhicules tunisiens, émettant des procès-verbaux de contrebande contre 50 Tunisiens.
Abdelkebir a dénoncé ces mesures au micro d’Expresso, ce lundi 24 mars 2025, soulignant que Ras Jedir est un poste-frontière officiel.
Il a également précisé que la contrebande implique un passage par des voies illégales pour éviter tout contrôle douanier et sécuritaire, alors que certains dysfonctionnements relèvent plutôt d’un manquement aux procédures.
Il a estimé que l’arrestation de Tunisiens est une réaction aux infractions fiscales relevées à l’encontre de certains Libyens impliqués dans des activités similaires.
