Les nouvelles normes de classification des hôtels touristiques tunisiens viennent d’être officiellement adoptées, vendredi, dans le cadre du projet de « Refonte du système de classement des Hôtels Tunisiens ».
Ce projet vise à améliorer la qualité de l’offre hôtelière tout se en basant sur l’alignement des critères de classement aux standards internationaux en matière de qualité de service perçue, de développement durable, d’accessibilité aux personnes aux besoins spécifiques et d’hygiène, outre la sécurité, a indiqué le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Habib Ammar, lors de la 6ème réunion du Comité de pilotage du projet, tenue vendredi, avec la participation de toutes les parties prenantes.
« Il s’agit d’un nouveau système de classement moderne et avant-gardiste qui permettra d’améliorer la qualité des services offerts et de promouvoir la Tunisie en tant que destination de qualité », a-t-il encore souligné.
Ammar a rappelé que le système de classement actuel remonte à l’année 2005 et ne repose que sur des critères purement physiques. « C’est un classement basé sur des normes obsolètes qui ont perdu toute crédibilité depuis des années », a-t-il précisé, ajoutant qu’il (classement) est aujourd’hui à l’origine d’une concurrence déloyale entre des hôtels de même catégorie.
« A cause du système de classement de 2005, une unité hôtelière qui n’investit pas dans la qualité et une autre qui déploie des efforts et des moyens pour améliorer la qualité de ses services, sont classées dans la même catégorie », a expliqué le ministre, qualifiant ce système « d’injuste».
Une majorité de Tunisiens ne sont pas satisfaits de la qualité des services par rapport au nombre des étoiles clouées à l’entrée des hôtels, rappelle encore Ammar qui assure que ce nouveau classement ne doit pas être perçu comme une sanction pour la profession, mais un repère référentiel visant à améliorer la qualité des services au sein des hôtels tunisiens. Et de préciser que la relation entre l’administration et la profession est basée surtout sur le partenariat et non pas sur la sanction ou le contrôle.