AM-APS
L’ambassadeur de l’Algérie à Tunis, Azzouz Baalal a apporté, vendredi dans une déclaration à l’agence de presse officielle Algérie Pressse Service (APS), des précisions concernant les jeunes Algériens ayant émigré clandestinement et qui sont considérés comme disparus et victimes de disparition forcée, assurant que les autorités algériennes « ne ménageront aucun effort pour tenir les familles des concernés informées de tout développement pouvant survenir dans cette affaire douloureuse ».
Les autorités tunisiennes ont officiellement et à maintes reprises nié la présence de détenus algériens dans les prisons tunisiennes, non signalés aux autorités algériennes, et ce conformément aux us diplomatiques et les dispositions des traités internationaux régissant les relations consulaires, a indiqué le diplomate. De même qu’elles (autorités tunisiennes) ont enquêté sur les faits sans parvenir à un quelconque indice quant à la présence de citoyens algériens victimes de disparition forcée en Tunisie ».
L’ambassadeur algérien a affirmé que l’Algérie et la Tunisie étaient liées par « une relation de confiance empreinte de haut sens de responsabilité et de coopération transparente, y compris en matière de coopération consulaire et judiciaire, notamment lorsqu’il s’agit de recherche de personnes portées disparues ou de recherche dans l’intérêt des familles ».
Rappelant que les deux pays « sont liés par une convention de coopération judiciaire prévoyant le respect des mesures en vigueur, l’échange d’informations judiciaires, et le suivi des enquêtes relatives aux personnes morales ou physiques, notamment à travers les commissions rogatoires », le diplomate a affirmé que ce document est « le cadre idoine pour le traitement de pareilles affaires ».