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Aïd al-Idha: Les prix du mouton  frôlent les 1200 dinars, voire davantage !

Cette année, les prix des moutons de sacrifice pourraient atteindre les 1200 dinars, selon les affirmations du président du Syndicat national des agriculteurs de Tunisie (Synagri), Midani Dhaoui.

Dans une déclaration à African Manager,  il a  expliqué que les éleveurs ont connu des difficultés ces dernières années en raison de la sécheresse et de la hausse des prix des fourrages. Selon ses dires, la hausse des prix des moutons est due  en premier lieu  à  la flambée des cours  des aliments pour bétail  et  des fourrages qui coûtent environ 150 DT par mois.

Toutefois, il a pris  soin  de démentir  certaines rumeurs ayant circulé ces derniers temps selon lesquelles  les prix des ovins  avoisineraient les 2000 dinars, les considérant comme irréalistes. Ila souligné  qu’elles  visent à semer la zizanie,  tout  en  admettant que les prix des moutons de sacrifice dans un pays ou le Smig est de 400 dinars   ont tout pour être révoltants.

En outre, les agriculteurs ont affirmé que la Tunisie dispose approximativement d’un million  200 000 têtes d’ovins, ce qui n’est pas suffisant car le pays a besoin d’environ million 700 000.

Le manque de cheptel rejaillit sur  les prix

Plus particulièrement, les éleveurs de bétail à Nabeul font face à plusieurs difficultés liées à l’absence de fourrages verts et la hausse des prix des aliments composés. Ils vivent un dilemme entre la préservation de leur cheptel ou la vente de leurs moutons à un prix qui ne couvre pas les coûts de productions toujours en hausse.

Ces éleveurs qui revendiquent l’augmentation de la part de la région en son, orge et aliments subventionnés, ont critiqué la généralisation du monopole, l’absence d’aliments subventionnés  « disponibles uniquement sur le marché noir et à des prix excessifs  » selon leurs dires.

En effet, le prix de la botte de foin est passé de 7 dinars à 25 dinars, certains éleveurs comptent se débarrasser de ce qui reste de leur cheptel en raison de leur incapacité à subvenir à leurs besoins.

D’après le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche du Cap bon, Imed El Bey, le gouvernorat de Nabeul n’obtient que 25% de ses besoins en orge subventionnée et 45% seulement de ses besoins en son. Il a affirmé que la production locale d’ovins ne couvre que 40% des besoins de la région durant l’Aïd  al-Idha.

De son côté, Anis Kharbech, président de l’UTAP à Menzel Temime, a affirmé que le prix du son varie entre 50 et 55 dinars appelant à mettre fin aux activités de fraude et de monopole dans le secteur et à la hausse de prix, laquelle risque d’avoir un impact sur les prix du mouton pendant de l’Aïd

Le cheptel disponible ne couvre que 80% des besoins, a-t-il affirmé, appelant à organiser des marchés de producteur au consommateur, de manière à permettre aux éleveurs de proposer  des moutons à un prix couvrant les coûts de production tout en leur garantissant une marge bénéficiaire de pas plus de 10%.

Notons que la fête de l’Aïd el- Idha pour cette année est prévue pour le mercredi 28 juin 2023.

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1 COMMENTAIRE

  1. C’est le consommateur qui doit réguler les prix, les médias tunisiens doivent jouer leur rôle en sensibilisant les consommateurs sur l’abstention de certains produits dont les prix sont très élevés. Le mouton de cette année, prix avoisinant 1200 dt doit être sacrifié, on peut se passer du mouton pour une année, le Maroc a fait sacrifice dans le temps vu sa cherté et le manque de devises pour l’importation. On ne meurt pas si on ne mange pas cette année la viande de mouton ou on mange peu Ce n’est pas un médicament qui manque. Il faut que le tunisien soit raisonnable et mûr.

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