Les résultats des élections législatives organisées samedi en Algérie, pour lesquelles moins d’un électeur sur trois a voté, seront annoncés dans les jours à venir, a déclaré le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
Le pouvoir en place espère que ces élections, conjuguées à une récente vague de répression, permettront de tourner la page de deux ans de contestation dans la rue, baptisée le « Hirak ».
La participation samedi a été de 30,2%, la plus faible jamais enregistrée officiellement pour des élections législatives en Algérie. Des responsables l’ont néanmoins jugée « acceptable ».
« Les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions. Les électeurs ont été en mesure de voter et de choisir les candidats les plus appropriés pour servir l’Algérie », a dit Mohamed Chorfi, le président de l’ANIE, dans une allocution télévisée samedi soir.
Initialement prévues en 2022, ces élections législatives visent à élire pour cinq ans les 407 députés de l’Assemblée populaire nationale.
Face aux partis de l’ère Bouteflika et à la pléthore de candidats officiellement indépendants, les islamistes modérés croient en leurs chances de figurer en bonne place dans la future assemblée.