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Après le retrait de TotalEnergies, l’Algérie se tourne vers Petrofac pour son projet d’Arzew

Choisi par la Sonatrach pour construire le site pétrochimique, Petrofac est déjà présent en Algérie. En 2021, le groupe pétrolier et gazier britannique a été condamné pour corruption dans le cadre de contrats au Moyen-Orient.

Annoncée mi-mai, suite au retrait officiel de TotalEnergies, l’attribution du contrat de construction du nouveau complexe pétrochimique d’Arzew au consortium sino-britannique Petrofac-HQC a été confirmée le 11 juin en Algérie.

Un contrat EPC (Engineering, Procurement, Construction) a été signé par Boutouba Baatouche, président du conseil d’administration de STEP Polymers, filiale de Sonatrach, et Roberto Bertocco, directeur des opérations de Petrofac.

Alors que le géant pétrolier français s’est retiré en raison d’une « augmentation des coûts du projet », la coentreprise Petrofac-HQC s’est engagée à livrer le complexe d’Arzew, près d’Oran, d’une superficie de 88 hectares, dans un délai de 42 mois.

Estimée à 1,5 milliard de dollars, la construction de la première usine pétrochimique algérienne, qui accuse un retard depuis 2018, devrait permettre au pays de produire 550 000 tonnes de polypropylène par an.

Pour l’instant, l’Algérie importe 100% de ses besoins en polypropylène, un élément essentiel pour les industries pharmaceutiques et agricoles, ainsi que pour les secteurs du textile, des transports et des infrastructures.

La mise en service du site d’Arzew permettra de répondre à la demande nationale, estimée à 120 000 tonnes par an, et de générer des revenus en devises en exportant le surplus vers les marchés africains, européens et asiatiques.

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