Antony Blinken devait s’envoler pour Israël, avec des escales supplémentaires en Égypte et au Qatar, avant une série de négociations sur le cessez-le-feu à Gaza et la prise d’otages le 15 août. Ces derniers jours, il s’est montré plus pressé de relancer les négociations, qui sont au point mort, tout en essayant de dissuader l’Iran d’attaquer Israël en réponse à l’assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet. L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, est déjà dans la région : il est arrivé au Caire le 13 août et prévoit de se rendre à Doha. L’envoyé spécial américain Amos Hochstein se rend également en Israël et au Liban.
Alors qu’Israël et les États-Unis ont observé les préparatifs d’une attaque de l’Iran et de Hezbollah, Reuters a rapporté, en citant trois responsables iraniens, qu’une attaque pourrait être retardée dans l’attente des négociations sur le cessez-le-feu et empêchée si un cessez-le-feu est conclu à Gaza.
« L’Iran compte sur les pressions américaines exercées sur Israël pour l’empêcher de riposter et de céder aux exigences du Hamas pour obtenir un cessez-le-feu dans des conditions favorables à l’axe de Téhéran. S’il s’agissait d’une tournée régionale menaçant l’Iran de conséquences au lieu de faire pression sur Israël, l’administration pourrait effectivement parvenir à la désescalade régionale qu’elle recherche », estime l’expert Richard Goldberg.
Blinken reporte sa visite en Israël
- Publicité-