Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, a nié que les CSM et ses membres prêtent allégeance à quelque partie politique que ce soit, allusion au mouvement Ennahdha.
Il a affirmé, dans une déclaration à Shems fm, que le Conseil ne fait que défendre ses attributions et prérogatives face à toute partie politique qui tenterait de toucher à son édifice constitutionnel, fût-il le président de la République, Kais Saied.
Il a confirmé des « agressions » contre l’autonomie financière et administrative du CSM, soulignant qu’il n’est pas une structure exécutive des instances judiciaires, et assurant que ses membres, bien que privés d’avantages et de privilèges supprimés par le décret présidentiel, continueront à vaquer à leurs missions.