C’est une icône aux Etats-Unis, dont l’oeuvre couvre la majeure partie du XXe siècle. En Europe, elle reste peu connue, à l’exception de ses fleurs géantes: Georgia O’Keeffe, peintre immense et personnalité hors norme, fait l’objet d’une première rétrospective en France, à Beaubourg.
Pionnière de la peinture moderne, son talent et sa longévité (elle est morte presque centenaire en 1986) lui ont permis « d’être sur la vague de plusieurs mouvements de la modernité américaine », explique à l’AFP Didier Ottinger, commissaire de l’exposition, qui se tient au Centre Pompidou à Paris du 8 septembre au 6 décembre.
Gratte-ciel de New York vus en contre-plongée, fleurs géantes, ossements d’animaux blanchis dans le désert, paysages du Nouveau-Mexique (où elle a vécu de 1946 à sa mort), tableaux abstraits… Son oeuvre se renouvelle sans cesse, avec toujours en dominante la lumière, la sensualité, les jeux de couleurs et l’éblouissement face à la nature.
Le Centre Pompidou expose près d’une centaine de ses tableaux et dessins, la plupart prêtés par de grandes institutions américaines – le MoMA, le Metropolitan Museum de New York, l’Art Institute of Chicago, le Musée Georgia O’Keeffe de Santa Fe etc.
AFP