L’interdiction d’introduction de la pâte à tartiner algérienne El Mordjene, sur le territoire européen, a remis au jour le différend commercial opposant l’Algérie et l’UE, selon El Waten.
Si pour les ventes des hydrocarbures, le partenariat est au beau fixe, ce n’est pourtant pas le cas pour le reste des produits algériens visant à pénétrer le marché européen, malgré les dispositions de l’accord d’association autorisant un démantèlement tarifaire entre les deux partenaires.
En vigueur depuis 2005, l’accord d’association, tel qu’il a été négocié, offre, selon la partie algérienne, plus d’avantages au partenaire européen plutôt qu’à l’Algérie qui demande à réviser ses clauses, une par une.
Outre le déséquilibre flagrant dans le flux des échanges en faveur de l’Europe, l’Algérie reproche également à son partenaire européen de ne pas assez investir dans notre pays, hormis dans le secteur des hydrocarbures.
L’interdiction de la pâte El Mordjene sur le territoire français a rappelé la récente brouille commerciale entre Bruxelles et Alger, et dont le paroxysme a eu lieu en juin dernier lorsque la Commission européenne avait décidé d’engager une procédure de règlement des conflits contre l’Algérie, selon le mécanisme contenu dans les dispositions dudit accord d’association.