TikTok a demandé lundi à la Cour suprême des Etats-Unis de bloquer un projet de loi qui interdirait l’application de partage de vidéos si ByteDance, sa société mère chinoise, ne la vendait pas à un acheteur non chinois d’ici le 19 janvier.
« Le projet de loi fermera l’une des plateformes d’expression les plus populaires des Etats-Unis, à la veille d’une investiture présidentielle », ont écrit les avocats de TikTok dans le document judiciaire.
« Ceci, à son tour, réduira au silence la voix des candidats et de nombreux Américains qui utilisent la plateforme pour communiquer sur la politique, le commerce, les arts et d’autres questions d’intérêt public », mentionne le document.
La demande de TikTok est intervenue dix jours après que la Cour d’appel des Etats-Unis à Washington a rejeté la revendication de TikTok selon laquelle l’interdiction est inconstitutionnelle et viole les droits du premier amendement des 170 millions d’utilisateurs américains.
En avril dernier, le président américain Joe Biden a promulgué le projet de loi qui ne donne à ByteDance que 270 jours pour vendre TikTok, invoquant des préoccupations infondées en matière de sécurité nationale. Si l’entreprise ne se conforme pas, le projet de loi obligera les opérateurs d’applications tels qu’Apple et Google à retirer TikTok de leurs plateformes.
En mai dernier, TikTok a poursuivi le gouvernement américain pour stopper l’interdiction potentielle qui a suscité de nombreuses critiques.
Etats-Unis : TikTok demande à la Cour suprême de bloquer l’interdiction imminente
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