AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelFakhfakh s’explique sur les soupçons de conflit d’intérêts pesant sur lui

Fakhfakh s’explique sur les soupçons de conflit d’intérêts pesant sur lui

Dans son allocution à l’ouverture de la séance plénière tenue, jeudi,  par l’Assemblée des représentants du peuple aux fins de l’audition du chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, sur le bilan des 100 jours de son gouvernement, Fakhfakh, devançant en quelque sorte les événements, a abordé  la question de soupçons de conflit d’intérêts pesant sur l’entreprise dont il est actionnaire majoritaire opérant dans l’environnement.

Ila, d’emblée affirmé qu’il est du  droit du responsable  à quelque niveau que ce soit d’investir, de posséder des biens et des actifs et d’attirer les investisseurs étrangers, et c’est , a-t-il dit, ce que j’ai fait dans le strict respect de la loi et des règlements en vigueur.

Et de poursuivre : « Dès ma prise de fonctions en tant que chef du gouvernement, une opportunité qui n’était pas de l’ordre des prévisions,  l’ai consulté sur les procédures qu’il importe de compléter pour être quitte avec la loi, notamment la déclaration des biens que nous avons effectuée, le 27 février,  tous les membres du gouvernement et moi-même, auprès de l’INLUC.

Fakhfakh a affirmé que le président de l’Instance lui a demandé de se conformer aux articles 17 et 18, de la loi n° 2018-46 du 1er août 2018, portant déclaration des biens et des intérêts, de la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêt dans le secteur public, et ce  dans les délais prescrits .

S’agissant de l’article 20, interdisant au président de la République, et au chef du gouvernement de faire des affaires avec l’Etat, Elyès fakhfakh a  indiqué que cette disposition se prête à plusieurs lectures, annonçant qu’il présentera un projet de loi dans ce sans, une initiative qui était prévue.  Il a ajouté même qu’un  décret-loi était, en outre,  en cours d’élaboration, mais il a été stoppé par les conseillers du gouvernement au motif que pareille cas ne peut-être régi que par une loi et point par un décret-loi.
Il n’en demeure pas moins que le chef du gouvernement a remercié « tous ceux qui, de bonne foi, ont soulevé la question du conflit d’intérêts », s’engageant à développer et renforcer cette orientation.

Il s’est toutefois inscrit en faux contre la diabolisation  du captal national et des hommes d’affaires  qui , a-t-il dit, doivent  être soutenus , appelant à ne pas douter de l’administration qui aura ainsi la latitude de se dévouer comme il se doit à ses missions.
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