Une trentaine de pays alliés de l’Ukraine se sont réunis jeudi à Paris pour un sommet destiné à « finaliser » des « garanties de sécurité » pour Kiev, dont un éventuel déploiement militaire européen dans le cadre d’un futur accord de paix avec la Russie, encore très hypothétique.
« L’Europe peut se défendre. Nous devons le prouver », a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, au début de la réunion.
Le sommet de la « coalition des volontaires », selon l’expression d’Emmanuel Macron, a duré plus de trois à heures à l’Elysée.
Ses participants étaient rassemblés autour du président français, de son homologue ukrainien et du Premier ministre britannique Keir Starmer, tous trois à la manœuvre pour faire entendre la voix de l’Ukraine et des Européens face au spectaculaire réchauffement des relations entre les Etats-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine.
Parmi les dirigeants des pays de l’Union européenne et/ou de l’Otan qui étaient présents figuraient la cheffe du gouvernement en Italie Giorgia Meloni, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre polonais Donald Tusk mais aussi le vice-président turc Cevdet Yilmaz.
Après une série de rencontres politiques et militaires organisées depuis mi-février par Paris et Londres, l’heure est venue de « tirer des conclusions opérationnelles », avait expliqué la présidence française avant le sommet.
Emmanuel Macron avait quant à lui dit vouloir « finaliser » les « garanties de sécurité que peuvent apporter les armées européennes ». Avant la réunion de jeudi, auquel ne participaient pas les Américains, il s’était à nouveau entretenu avec Donald Trump.
Cette initiative franco-britannique se déroule parallèlement au processus de négociations engagé par l’administration Trump avec Kiev, d’une part, et Moscou, d’autre part, pour mettre fin à la guerre trois ans après l’invasion russe de l’Ukraine. Mais malgré l’optimisme affiché par le président américain, son secrétaire d’Etat Marco Rubio a reconnu mercredi que parvenir à un accord de paix ne serait « pas simple » et prendrait « du temps ».
Fin du sommet des alliés de l’Ukraine
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