Le Conseil national de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) a estimé vendredi, dans un communiqué que l’activité touristique n’est pas en mesure de reprendre son rythme normal, compte tenu du maintien de la fermeture des frontières algériennes, de l’absence de touristes russes, des moyens limités dont dispose du transport aérien et de l’absence de l’appui gouvernemental.
Dans ce communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue jeudi soir sur les difficultés auxquelles sont confrontées les établissements hôteliers, le conseil a pointé de doigt le non respect par l’Etat ses engagements envers les hôteliers.
« Les hôteliers font face, en outre, à un problème de manque de liquidités, en raison de réfus des banques de financer le secteur et de l’absence de lignes de crédits exceptionnelles dédiées à cette activité », a encore noté la FTH, rappelant que 30% des unités hôtelières n’ont pas pu réouvrir leurs portes au cours de cette saison.
Les participants ont également pointé de doigt, le manque de visibilité, la hausse des prix, et le faible appui de l’Etat, soulignant l’importance de préserver les unités hôtelières et de sauver les postes d’emploi, tout en affirmant leur ouverture au dialogue avec le partenaire social, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des ouvriers du secteur.
