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Fût-il apparu en pleine saison, le coronavirus aurait été une catastrophe pour le tourisme tunisien !

Le secteur du Tourisme en Tunisie aurait vécu une catastrophe si le coronavirus s’était déclenché au cours de la haute saison, a souligné le Directeur général de l’Office national du tourisme de Tunisie (ONTT) Nabil Bziouech, dans une interview à l’agence TAP, assurant que son apparition au cours de la baisse saison atténue ses retombées, le flux touristique ayant réalisé du 1er janvier au 20 février 2020 une augmentation de 7% en comparaison avec la même période de l’année 2019.

Ila souligné que les réservations annulées dans toutes les zones touristiques ne sont pas importantes et se situent entre 2000 et 2500, en attendant des statistiques confirmées. Elles concernent notamment la région de Tozeur (sud ouest de la Tunisie), sachant que les touristes chinois ne sont pas attirés par le tourisme balnéaire mais se rendent au Sahara tunisien après la haute saison (1er janvier au 30 avril de chaque année). D’autres nationalités ont remplacé le manque venant de la Chine et de certains pays asiatiques ainsi que de l’Italie.

Le DG de l’ONTT assure ne pas prévoir « une forte baisse du flux touristique chinois », notant toutefois que le rythme des réservations a quelque peu régressé en mars 2020 par rapport à la période écoulée, mais il ne s’agit pas de la haute saison au cours de laquelle la Tunisie accueille en moyenne un million de touristes au maximum, soit environ 10% des arrivées touristiques annuelles, a-t-il  expliqué.

Il a fait savoir que l’impact sur le flux touristique se ressent actuellement dans tout le monde et l’organisation de plusieurs manifestations a été impactée comme en dénote l’annulation de la foire du tourisme de Berlin (4-8mars 2020), mais je pense que cet état des choses pendra fin à la fin du mois de mars 2020.

« Si la situation évolue et que certains pays commencent à prendre des mesures d’interdiction des voyages, notamment si elles sont décidées par l’Organisation du tourisme, à ce moment là, nous agirons mais pour le moment nous sommes en état de veille, a indiqué le DG de l’ONTT.

Pas de panique !

La crise est flagrante, a-t-il reconnu et elle a suscité une certaine psychose au sein de la société. « Mais nous ne devons pas paniquer. La Tunisie suit de près la situation et l’ONTT œuvre étroitement avec le ministère de la santé dès le début, assiste à toutes les réunions et suit toutes les procédures et les recommandations », a-t-il assuré.

Une cellule au sein de la direction générale de la commercialisation supervise quotidiennement avec les représentations de l’ONTT à l’étranger la situation dans les pays concurrents et au niveau de toutes les destinations touristiques, pour que nous soyons prêts à faire face à toute nouveauté et puissions prendre les mesures nécessaires.

Sur le plan régional, a-t-il dit, souligné, des cellules de suivi ont été créées au niveau des commissariats régionaux au tourisme auxquelles a été confiée la coordination avec les gouverneurs, les directions régionales de la santé et les responsables des aéroports dans leurs régions pour collecter toutes les informations et les communiquer aux propriétaires des hôtels et aux agences de voyages, qui pour leur part leur présentent les dernières données sur les annulations éventuelles.

Quid de la Omra ?

Au sujet des pertes financières causées par l’annulation du petit pèlerinage (Omra), il a noté         que l’impact se fait sentir sur les agences de voyages qui ont des engagements financiers comme la location des avions et des hôtels…donc la crise concerne la Omra mais les autres pertes sont plus faciles à récupérer, a-t-il estimé.

Concernant enfin la a reprise du secteur touristique en 2019, et la barre de 10 millions de touristes en 2020, le Directeur général de l’ONTT a affirmé que la situation actuelle n’affecte pas notre action pour atteindre cet objectif car, a-t-il expliqué, d’une part, «  cette période n’est pas la haute saison d’autant plus qu’elle représente, comme je l’ai dit, une période où l’affluence touristique ne représente que 10% de l’ensemble de nos activités annuelles ».

Il a assuré prévoir l’épilogue de la crise vers la fin de mars 2020 date à laquelle les touristes qui ont retardé leurs voyages se dirigeront vers leurs destinations. « Nous sommes optimistes pour cette saison estivale qui connaîtra une baisse de l’expansion du coronavirus sous l’effet de la chaleur », a-t-il assuré.

Source : TAP

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