Selon des informations rapportées par l’AFP, des milliers d’employés de Google ont observé jeudi, à travers le monde, un arrêt de travail pour dénoncer la gestion du harcèlement sexuel au sein de l’entreprise.
Les rassemblements ont démarré en Asie, à Singapour où une centaine d’employés s’étaient regroupés en interne, puis à Tokyo, également en interne, et à Hyderabad, en Inde.
Le mouvement a ensuite gagné l’Europe. Environ 500 employés se sont rassemblés dans un espace extérieur du siège européen de Google à Dublin.
Et à Londres, des centaines d’autres se sont réunis dans une grande salle de l’entreprise avant de sortir dans la rue.
Aux Etats-Unis, des centaines d’employés se sont retrouvés dans un parc proche des bureaux de l’entreprise dans le quartier de Chelsea, à New York, a précisé la même source.
A noter que ce mouvement social sans précédent par son ampleur, est parti d’ un article du « New York Times » paru la semaine dernière : le quotidien y affirmait que Google avait couvert ces dernières années une série de cas de harcèlements sexuels impliquant des hauts responsables.