Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé les États-Unis qu’Israël était prêt à attaquer des cibles militaires iraniennes et non des installations pétrolières ou nucléaires, selon un rapport du Washington Post citant deux responsables, afin d’éviter une guerre régionale.
Des officiels israéliens ont déclaré que la frappe israélienne, en représailles au lancement par l’Iran de 180 missiles balistiques sur Israël au début du mois, serait substantielle. Netanyahu a rencontré, dimanche, le ministre de la défense Yoav Gallant, le chef des forces de défense israéliennes Herzi Halevi et de hauts responsables des services de renseignement dans une base de renseignement, pour une réunion non annoncée, et a poursuivi ses consultations lundi.
L’administration Biden a annoncé qu’elle déployait son système de défense antimissile THAAD dans la région, ainsi que les troupes américaines chargées de son fonctionnement, afin de renforcer les défenses au cas où l’Iran lancerait une nouvelle attaque de plus grande envergure.
Les discussions avec Washington se poursuivent afin de parvenir à une coordination maximale si l’Iran répond à l’attaque israélienne, mais selon le journal Asharq Al-Awsat, basé à Londres, l’Iran a indiqué que si l’attaque israélienne était limitée, ce cycle serait clos. « Certains Israéliens de haut rang comprennent que l’Iran est intéressé par un cessez-le-feu », ont déclaré des sources au journal.
« Israël et les États-Unis sont sur la même longueur d’onde », ont déclaré les responsables. « Il n’y a pas de coordination au sujet de l’attaque et de ce qui s’ensuivrait », a-t-il ajouté, précisant que les Israéliens pensaient que l’Iran réagirait.
Israël dit aux USA que l’attaque contre l’Iran ne visera pas les installations pétrolières ou nucléaires
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