Suite à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) de la semaine dernière et aux critiques adressées aux autorités israéliennes, l’avocat général en chef des forces armées israéliennes, Yifat Tomer-Yerushalmi, a déclaré lundi que le Parquet militaire avait ouvert 70 enquêtes de la police militaire, notamment sur des cas de pillage et de décès de détenus de Gaza depuis le début de la guerre.
Le procureur général Gali Baharav-Miara a également pris la parole lors de la conférence, envoyant un message à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, qui a demandé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la défense Yoav Gallant, en disant : « Nous n’hésiterons pas à poursuivre les chefs d’État et les militaires ».
L’avocat général des armées, Tomer-Yerushalmi, a parlé d’une frappe israélienne à Rafah dimanche soir, quia causé la mort de nombreux civils, dans le contexte de la décision de la CIJ de mettre fin aux combats dans la région.
« Naturellement, dans une guerre d’une telle ampleur et d’une telle intensité, des incidents complexes se produisent. Certains d’entre eux, comme celui d’hier soir à Rafah, sont très difficiles à gérer. Les détails de l’événement d’hier sont toujours en cours d’examen et nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout. L’armée israélienne regrette que des civils non impliqués aient été blessés au cours de la guerre », a-t-elle déclaré.
