Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, pour la manifestation hebdomadaire réclamant un accord de « trêve contre libération d’otages ». De nombreuses familles de captifs ont pris la tête du cortège pour marquer les 400 jours écoulés depuis l’enlèvement de leurs proches.
Une immense pancarte portant la mention « Pourquoi sont-ils encore à Gaza ? 400 jours » a été suspendue à la passerelle pour piétons jusqu’au niveau de la rue, tandis que de grandes lettres blanches en carton ont été placardées dans la rue « 400 jours – la honte de Netanyahu ».
Steffen Seibert, ambassadeur d’Allemagne en Israël, a également pris la parole lors du rassemblement, déclarant en hébreu que pour certains hommes politiques israéliens, « le sort des otages n’est que l’un des objectifs [de la guerre], et certainement pas le principal » – une attaque pas si subtile contre les membres du gouvernement ultra-nationalistes de Netanyahu.
Seibert a ajouté qu’il s’exprimait « en tant que représentant de l’Allemagne et par responsabilité » à l’égard des otages de nationalité allemande.
« Je dois admettre que jusqu’à présent, nous n’avons pas réussi à ramener tout le monde à la maison. Aucun des pourparlers menés avec ceux qui ont une influence sur le Hamas n’a abouti. »
Le rassemblement de samedi a réuni un large éventail d’orateurs représentant les différentes factions favorables à un accord pour permettre de faire libérer les otages.
Israël : Les manifestants demandent pourquoi il y a des otages après 400 jours ?
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